Moi pas vraiment.
Ma mère qui est comme moi mais avec d'autres symptomes (sensation d'étouffer au coucher, grande nervosité), est obsédée par son cas, et n'écoute rien de ce que je lui dis, du coup j'arrête de parler de moi et j'écoute son blabla éternel (elle a toujours été ainsi).
Avec ma frangine il y a peu de dialogue.
Avec mon copain, j'en parle peu pour les raisons que j'ai déjà évoquée ici. Mais il sait lire entre les lignes et même s'il ne comprend pas tout ce qui m'arrive, il est là, et c'est le principal, il m'encourage comme il peut.
Concernant les copines, celles qui vivent la même chose me comprennent et m'écoutent. Les autres pensent (je le vois à leur réaction) que je fais une montagne de rien. Elles me disent : ne te focalise pas là-dessus, c'est dans ta tête, c'est rien y a rien de grave, arrête de stresser... et blabla et blabla... CA ME SAOUL !!!!!!!!
Je passe donc pour une chochotte à leurs yeux.
C'est dur, pourtant j'en parle peu, je suis pas du genre à saouler les gens avec ça. Je suis plutôt renfermée, j'en parle quand je suis au bout du rouleau.
Pareil pour les médecins, à part la psy que je voyais.
et vous, vous sentez-vous comprise ?